Publié le 06 Octobre 2023

Le courtier Vousfinancer révèle que la valeur de l’étiquette énergétique est de plus en plus prise en compte par les banques pour accorder un prêt immobilier. Un mauvais DPE est ainsi perçu comme un signal négatif.

DPE médiocre et frilosité des banques

Selon le courtier Vousfinancer, la classe énergétique d’un logement est devenue déterminante pour l’octroi d’un prêt immobilier. Un ménage aura ainsi un accès au crédit restreint ou à des conditions moins avantageuses s’il demande un prêt pour un bien qui a un mauvais DPE. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution. Un logement plus énergivore se traduit tout d’abord par des factures énergétiques plus élevées qui pèsent sur le reste à vivre des particuliers, surtout en période d’inflation. Une classe énergétique médiocre nécessite de plus la mise en œuvre de travaux, donc des coûts supplémentaires, pour améliorer les performances du logement. Ces travaux sont d’autant plus nécessaires que la valeur des biens les plus énergivores est actuellement en baisse.

Des prêts immobiliers, mais…

Un nombre croissant d’établissements bancaires imposent donc aux ménages des exigences plus élevées pour accorder un prêt destiné à financer l’achat d’un logement peu performant. Certains imposent ainsi un apport complémentaire de 10% pour l’acquisition d’un bien F ou G. D’autres n’accordent le crédit que si une enveloppe a été prévue pour des travaux ou si le financement comprend un prêt travaux. Enfin, certains acquéreurs d’un logement neuf, rénové ou ancien, mais avec travaux bénéficient parfois d’un taux plus intéressant. Une banque réduit ainsi le taux de 0,1 à 0,3% en fonction de la classe du bien ou si le budget d’acquisition intègre des travaux énergétiques.